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Les Gaulois furent de géniaux inventeurs.

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Inventions gauloises.

Les Gaulois furent de géniaux inventeurs

Dernière mise à jour : il y a 6 jours

En tous domaines, le peuple gaulois fut le plus génial inventeur de son temps.

1 Agriculture

Que voyez-vous ? Une moissonneuse gauloise ! Représentée sur des gravures et sculptures gauloises, comme ici, les vestiges de plusieurs exemplaires en furent découverts.

Les gaulois avaient donc inventé le principe mécanique de rotation-coupe ! La traction en était animale, de deux façons, soit tractée soit poussée.

Dans ces deux cas, il faut deux personnes pour moissonner, l'une devant tenir les brabants et faite avancer l'animal.

Par ailleurs, la production agricole céréalière des gaulois fut jusqu'à cent fois supérieure à celle du Moyen-âge, du fait qu'ils pratiquaient assolement et jachère, deux pratiques permettant aux sols de se régénérer en substances nutritives. Les gaulois, en bons observateurs furent sans doute les premiers techniciens du sol, les premiers ingénieurs agricoles.

Pourquoi cette supériorité agricole gauloise sur les grecs et romains ?

Chez les romains et grecs, les esclaves étaient chargés de l'agriculture. Eux-mêmes propriétés de leur maître, qu'avaient-ils à faire des intérêts de ce dernier ?

En Gaule, que je préfère nommer Keltia ou Keltie les agriculteurs étaient des hommes libres , et bien souvent en même temps artisans . Imaginez un forgeron qui est en même temps agriculteur . A partir de sa connaissance technique des métaux , dans son propre intérêt de travailleur de la terre , il peut se demander comment se faciliter la tache et concevoir ce principe de rotation coupe.


Il y a quelques années dans les pays soviétiques, et je parle selon le témoignage d'un Bulgare, l'agriculture étant collectivisée sous forme de kolkhozes, les ouvriers agricoles salariés arrivaient en bus à telle heure et en repartaient de même à telle heure, ce que l'orage menace les récoltes ou non. Les récoltes pouvaient donc être perdues. Il en fut sans doute de même chez les civilisations utilisant des esclaves pour leur agriculture. Chez nous, avec l'indépendance des agriculteurs, ces derniers ne comptent pas leurs heures, et si l'orage menace, ils s'empressent de rentrer les moissons. Il en fut de même de nos ancêtres gaulois, mais avec la conquête romaine, les agriculteurs ne furent plus que des esclaves qui ne voyaient plus d'intérêt personnel dans leur labeur forcé, et maints savoirs, dont celui de la moissonneuse se perdirent.

 

Autres inventions gauloises dans le domaine agricole :


Le soc d'araire - Le soc est l'embout métallique de l'araire tiré par des bœufs, il permet de labourer les champs plus rapidement et d'étendre les surfaces cultivées. Il ne retourne pas le sol mais ouvre une simple raie symétrique pour y planter la semence.


La faux - Formée d'une longue lame effilée et d'un manche en bois, elle permet aux Gaulois d'augmenter sa productivité en coupant plus de fourrages pour leur bétail et de développer l'élevage. La plus ancienne faux a été découverte dans le Loiret et date du IIIe siècle avant notre ère.


La serpe - C'est un outil agricole au tranchant courbe, utilisé pour la taille et la coupe du petit bois. Munie d'un manche court, la lame recourbée permet de rassembler une botte de paille pour la trancher ou la tailler.


Invention toujours utilisée à notre époque pour le stockage : le tonneau. Le tonneau - Alors que les Grecs et les Romains transportent leurs produits dans de fragiles amphores en terre cuite, les Gaulois fabriquent déjà des tonneaux en bois de châtaignier cerclés de fer, bien plus fiable pour garantir la conservation et le transport du vin. Cette connaissance trouva une utilisation élargie à l'hygiène, car de là naquit le cuveau de bois longtemps utilisé comme baignoire. (voir plus loin).

Les Gaulois utilisent la marne et la chaux pour fertiliser les terres.

Ils savent créer diverses sortes de chars, charriots et les roues différentes qui vont avec, selon l'usage qu'on veut en faire. Au début du vingtième siècle lorsque le cheval restait le mode de transport le plus usité, les charrons, fabricants de roues de char mettaient un point d'honneur à accomplir leur travail selon l'art transmis depuis les gaulois. Il ne fallait pas moins de trois espèces différentes de bois coupés à la bonne lune et séché comme il se doit pour fabriquer une belle roue à rayons et moyeux.

Grâce aux tonneaux, mais aussi aux "maies" grands coffres de bois très hermétiques à usage alimentaire, et au sel récolté en grande quantité, les gaulois savent conserver les viandes et en particulier les viandes de porc dont les charcuteries plaisent énormément aux riches romains qui les importent. De même, le sel leur permet de fabriquer toutes sortes de fromages et de les conserver, alors que romains et grecs ne disposent que de peu de sortes de fromages.

Le lin est partout cultivé, finement travaillé et permet d'obtenir de confortables vêtements, mais aussi des décors muraux tissés comme des tapisseries. Les belles pièces de lin gauloises sont aussi exportées à Rome. Le savoir-faire des gauloises leur permet de tisser des motifs.

 

2 Hygiène, santé,médecine


Encore un domaine où à l'évidence, les gaulois étaient très supérieurs aux civilisations grecques et latines.

Pour se laver, le romain de toutes conditions allait aux thermes. Se laver chez soi n'était pas vraiment dans les mœurs latines. On utilisait la sudation, puis on se faisait étriller comme on le fait avec de la paille pour un cheval, par un esclave usant d'une pièce ponce ! Ensuite, on se trempait dans un bain froid pour rincer. On finissait éventuellement par un massage si on était un homme, l'option n'existant pas pour les dames...

On ne peut pas dire qu'il s'agissait là d'une méthode douce ! Quid de la peau des femmes ? Les romains aimaient les écorchées ! Peut-être cet étrillage avait-il au moins la vertu de vous faire circuler le sang...

Si le besoin d'aller aux toilettes vous prenait durant votre passage aux thermes, différents sièges constitués par des trous étaient alignés les uns à côté des autres, et lorsque vous aviez fini, il fallait bien vous nettoyer le derrière, et là encore un esclave était dédié à cette noble tache, et il pourvoyait à son office à l'aide d'une éponge montée sur un bâton... Il passait ainsi d'un derrière à l'autre...


Chez les gaulois , il n'y avait pas de thermes , car pas d'esclaves, sauf mensonge de César . L'hygiène se pratiquait à la maison et dans chaque maison ; on se lavait dans un baquet de bois, et tenez-vous bien, on ne s'étrillait pas ! On utilisait la douceur d'une invention gauloise : le savon.

Depuis quelques années, on nous bassine avec le savon d'Alep, mais les gaulois ont inventé le savon il y a de cela peut-être 2500 ans.

Il existait diverses sortes de savons; d'une part ceux les plus grossiers et contenant des cendres de bois pour laver le linge. D'autre part, ceux destinés à l'hygiène corporelle, bien plus doux, souvent aromatisés avec des essences florales dont le chèvrefeuille. Le savon le plus doux était utilisé pour le shampoing.


On utilisait toutes sortes d'onguents pour l'hydratation de la peau, la cicatrisation ou encore l'acné juvénile.

Les femmes se fabriquaient aussi des artifices de maquillage.


Dans le domaine médical, il faut croire que les gaulois étaient en très bonne santé avant la conquête.

Les nécropoles gauloises de l'époque libre ont montré que la plupart des hommes avaient une longévité de 85 ans environ, entre 82 et 83 ans pour beaucoup de femmes, ce qui est quasiment le double de la moyenne des romains ou des grecs de l'époque. La plupart des défunts partaient avec toutes leurs dents en parfait état ! Il devait y avoir d'une part une excellente alimentation, d'autre part une bonne hygiène dentaire. On pense que des pâtes dentifrices étaient fabriquées à base de noisettes réduites en poudre, sans doute mêlée à une base de type onguent.

Les druides soignaient avec les plantes et s'adjoignaient le concours de femmes pour en faire la récolte et le séchage, voire la mise en œuvre. Ils savaient opérer aussi et en particulier l'appendicite, ou encore la cataracte, mais en ce dernier cas, ils préféraient soigner, et c'est encore à la portée de tous, et voici comment faire :


Guérir sa cataracte par le miel de châtaignier.

Adoptez cette méthode ancestrale plutôt que de se faire opérer avec tous les aléas d'un anesthésie et aussi du fait que désormais on vous retire un organe naturel sans lequel vous devenez aveugle pour vous le remplacer par un implant technologique à changer par une nouvelle opération au bout de quelque temps ! C'est simple, une bonne goutte de miel de châtaignier bio sur le bout du doigt, vous écartez la paupière inférieure et vous mettez le miel sous cette paupière; cela pique, rien de grave, vous massez la paupière fermée puis vous ouvrez l'œil et vous faîtes pareil de l'autre côté. Rapidement, vous constaterez que non seulement vous gagnez vite en vision, mais encore votre blanc d'œil redevient très blanc et brillant, votre regard rajeunit. Je l'ai fait pour mes deux yeux et mon ophtalmo du CHU n'en revenait pas.


Vésicule : de bonnes noisettes bio en quantité, et votre douleur vésiculaire est vaincue. Cela aussi je l'ai fait.


Cystite, problèmes urinaires : encore une chose que j'ai testée. Vous achetez du pur jus de canneberge, ou cranberries en anglais, sans sucre ni rien d'ajouté, et pour cela il faut le prendre en magasin bio. C'est très acide, mais au bout de trois grands verres vous constatez l'amélioration, et vous continuez pendant quelques jours. C'est souverain.


Le miel est un grand cicatrisant très utilisé en tant que tel par les gaulois. Il me revient en mémoire l'histoire de cette jeune cavalière dont la jument s'ouvrit le flanc en chutant le long d'un pont de fer. Le vétérinaire allait euthanasier la jument, mais Laurence s'y opposa et se souvenant des soins que faisaient les gaulois, elle appliqua des cataplasmes de miel, et tous les tissus cautérisèrent. Un an plus tard, la jeune jument poulina.

Ci-dessous : instruments chirurgicaux gaulois trouvés dans une tombe.

 

A München-Obermenzing en Bavière, fut découvert une tombe du IIIème/IIème siècle avant J.-C., Contenant les armes d'un guerrier qui était aussi chirurgien. Trois instruments de chirurgie en fer furent découverts, un scie à trépanation, un crochet à bout arrondi, et une poignée à usage indéterminé.

-La poignée fait partie de l'ensemble, et doit donc être aussi un instrument de chirurgie. Mais son usage n'est à ce jour pas déterminé.


-Le crochet à bout arrondi avec un anneau de préhension. Celui-ci peut servir pour des opérations sur n'importe quelles parties du corps, mais peut aussi servir à protéger les méninges, lors d'une trépanation. Celui-ci est très ressemblant à ceux qui étaient encore utilisés au début du XXème siècle.


Les gaulois n'attendirent pas du tout l'arrivée de romains pour connaître et faire usage des sources thermales, et ils identifiaient pour chaque source, le type d'affections pour lesquelles elles étaient favorables. Une pratique de remerciement à la source existait. On déposait en remerciements des ex-voto de bois représentant la partie du corps guérie ou soulagée.

 

Dépôt d'ex-votos gaulois à la source des Roches à Chamalières.

3 Confort.


Les romains dormaient sur de durs matelas de paille nommés paillasses, mais lorsqu'ils découvrirent le matelas inventé par les gaulois , rembourré de laine cardée, ils découvrirent le confort et devinrent sans doute moins "barbares" !


Nos vêtements modernes ne découlent certes pas des inconfortables toges romaines, et des minijupes des légionnaires qui avaient les cuisses glacées à l'air en plein hiver, mais bien des vêtements gaulois. Ce sont les inventeurs du pantalon confortable que nous portons. Le pantalon gaulois était nommé braies.


4 Armement


Inventeurs de la cotte de mailles longtemps restée un must en matière de protection contre les coups d'épée, les gaulois surent innover en ce domaine comme en tout autre.

 

Les gaulois ont inventé les premiers couteaux repliables, canifs. Toujours le sens pratique !

On joint l'utile à l'agréable en façonnant un manche sculpté en os.

 

Le travail des métaux pour forger des épées solides et pratiques s'effectue souvent en repliant la lame plusieurs fois pour plus de solidité. Ces épées étaient si solides qu'elles ne sont guère dégradées après avoir passé deux mille ans enfouies sous terre.

Ci-dessous, épée gauloise et son fourreau.

  Au risque de décevoir, les casques gaulois n'ont pas de cornes à la façon des Goths ni d'ailes à la manière d'Astérix. Ils ressemblent parfois assez à ceux des Allemands de la première guerre mondiale


Ci-dessous un casque somptueux plaqué de feuilles d'or trouvé à Amfreville.

Les lances, mais aussi l'archerie, quoique déclinante à la période de l'invasion romaine font aussi partie de l'armement gaulois. Enfin, le javelot tient son nom du gaulois : gabalactos.

5 Art et sens pratique, stylisation

L'art gaulois présente deux particularités :

1 C'est surtout un art appliqué aux objets pratiques : sur de la vaisselle d'argile ou d'argent, des cuirs, des armes et fourreaux d'épées.

 Gobelet d'argent gaulois, magnifiquement ciselé avec Lugos le corbeau.

Lors des invasions vikings ces derniers emportèrent en butin un beau chaudron gaulois désormais connu sous le nom de chaudron de Gundestrup sur lequel on identifie plusieurs divinités celtes :

2 La stylisation est très utilisée

Les bijoux étaient très beaux et souvent en or, comme les torques, l'ambre et les émaux étaient utilisés, mais plus rarement les pierres précieuses.

Le magnifique torque d'or de la princesse ou druidesse de Vix.


6 Les gaulois écrivaient !


On nous fit longtemps croire que nos ancêtres gaulois ne connaissaient pas l'écriture et c'est totalement faux. On peut même dire qu'ils écrivaient beaucoup. Ainsi, sur des objets du quotidien, les artisans indiquaient le nom du propriétaire, ou une formule humoristique, et souvent signait son ouvrage.

Ci-dessous, inscription du Mont-Auxois, Alisia.

Ci-dessus : inscription sur pierre à Nimes.

Ci-dessus, un potier gaulois a élégamment noté ses comptes d'enfournement sur une assiette d'argile de sa fabrication. Ce magnifique exemple d'un savoir d'écriture répandu jusque chez les artisans gaulois fut découvert sur le site de La Gauffesenque.

A noter que les gaulois utilisaient diverses écritures : Latine, grecque, étrusque. Ils étaient donc savants.


Ajoutons les oghams, des signes utilisés uniquement par les druides et qui semblent dériver des runes nordiques.


A noter que les gaulois utilisaient diverses écritures : Latine, grecque, étrusque. Ils étaient donc savants.


Ajoutons les oghams, des signes utilisés uniquement par les druides et qui semblent dériver des runes nordiques.


7 : instruments de musique


Bien entendu, les gaulois aimaient faire la fête et avaient de vrais orchestres pour danser, et donc de multiples instruments en tous genres. J'ai travaillé à la reconstitution de cette musique et de ses instruments.


Je compléterai bientôt cette rubrique.


Je vous invite à lire sans tarder les deux romans gaulois de la saga gauloise que j'ai rédigée à partir du souvenir très précis d'une vie de druide gauloise.

Les deux romans de cette saga sont à découvrir dans la rubrique du menu de gauche intitulée : Tous les livres de Marie Roca .

Voir les titres Arianrhod et : L'Aigle Arverne.



Disparu sous les yeux de ses amis

Disparitions sans explication rationnelle possible/

Mystérieuses Disparitions/Paranormal

Voici l'un des cas parmi tous ceux étudiés dans le livre Mystérieuses Disparitions et Voyageurs du Temps de Marie Roca

Voir ci-contre, la rubrique Tous les livres de Marie Roca

Effacé lors d'une course. Le 3 septembre 1873, James Burne Worson, fabricant de chaussures vivant à Warnwwickshire en Angleterre, releva un défi de course à pied. Les deux amis qui lui avaient lancé ce défi, le suivaient en calèche. Il s'agissait de deux gentlemen honorablement connus, à savoir le marchand de linge Braham Wise, et le photographe Hamerson Burns. James s'était engagé à courir sur soixante-cinq kilomètres, entre Leamington et Coventry. James Worson commença sa course, suivi de près par la calèche de ses amis. Très en forme, entraîné, tout en courant l'athlète discutait avec ses amis. Soudain, se trouvant cinq mètres devant eux, il sembla trébucher et il disparut à l'instant même, tandis que ses amis l'entendirent pousser un cri d'effroi, puis plus rien. Ses amis le cherchèrent, en vain, mais on ne trouva pas la moindre trace de James, et l'énigme de sa disparition demeure.

Disparition

inexplicable


Mystérieuses disparitions/Mystère/Paranormal

Disparition

inexplicable


La disparition de " Papy confiture".

Paul D, le disparu dont je vais parler vivait en Isère, en bordure du domaine universitaire de Saint-Martin d'Hères près de Grenoble. Jusqu'en septembre 1987, nous fûmes voisins de quartier avec le couple D, puis la vie nous appela loin de ce domaine universitaire qui fut le cadre de nos études.

Retraité et ex boucher du quartier, lève-tôt et homme d'habitude, Paul D, soixante et onze ans était chaque matin premier client du buraliste et de la boulangère. Lui et son épouse formaient un couple uni. Paul était aux petits soins avec sa femme, au point de lui apporter chaque matin au lit le petit déjeuner aux croissants frais du jour. Madame D s'éveillait ainsi en douceur pour se préparer à recevoir les petites filles de trois ou quatre ans qu'elle emmenait à l'école maternelle voisine, puis qu'elle allait chercher à midi pour les faire déjeuner, qu'elle ramenait à l'école ensuite, et qu'elle récupérait encore pour leur offrir un bon goûter au pain frais garni de confitures maison. Les fillettes nommaient Mme D Mamy confiture, et par extension, Paul était surnommé Papy confiture. Jusqu'à notre déménagement, ma fille fut du nombre des fillettes dont Madame D s'occupait. Lorsque quelques mois après notre déménagement, nous avons adressé nos bons vœux au couple D, nous ne nous attendions pas au récit de la plus qu'étrange disparition de ce charmant retraité, un matin d'avril 1988.

La veille de ce funeste jour, une température estivale avait incité Paul à revêtir un pantalon d'été et une chemisette à manches courtes. En soirée, souffrant d'une migraine, madame D demanda à Paul de se rendre à sa place à une importante réunion de copropriété. A contrecœur, n'aimant pas ce genre d'obligations, il s'exécuta mais annonça à son épouse qu'à son retour, exceptionnellement il regarderait le film diffusé en seconde partie de soirée, un classique : "Le pont sur la rivière Kwaï". Madame D entendit Paul rentrer, verrouiller la porte d'entrée, puis elle entendit ronronner la télévision avant de sombrer enfin dans le sommeil.


La sonnette de porte d'entrée réveilla Madame D. Le réveil indiquait huit heures, l'heure à laquelle les mamans amenaient les petites, et Paul ne l'avait pas réveillée ! Elle enfila sa robe de chambre et se précipita à la porte d'entrée verrouillée de l'intérieur, clé dans la serrure.

Mais où était donc Paul ? Les volets n'avaient pas été ouverts, et une grande angoisse saisit Mamy confiture : Paul était nulle part dans l'appartement situé au troisième étage d'une petite copropriété sans ascenseur. Avant d'emmener les petites à l'école, Mme D eut la surprise de découvrir le dentier de Paul reposant sagement dans la solution nettoyante dans la salle de bains, ainsi qu'il était chaque soir déposé juste avant que Paul n'aille se coucher, ce que visiblement il n'avait pas fait cette nuit là, le pyjama étant resté plié sous l'oreiller. La seconde découverte fut dans le séjour, où le porte-monnaie et les lunettes de Paul étaient posés sur la table. Visiblement, il n'avait pas déposé ses vêtements portés la veille, dont la chemisette d'été adaptée au grand soleil, alors que ce jour, il pleuvait à cordes.

Paul ne s'était donc pas couché mais s'était apprêté à le faire en déposant ses lunettes, son dentier et son porte-monnaie, et logiquement, la suite de son action aurait été de venir dans la chambre où il se serait dévêtu pour enfiler son pyjama. Sa dernière action semblait être le dépôt de son dentier dans la salle de bain. Chaque soir, immédiatement après avoir posé son dentier, il allait dans la chambre, située face à la salle-de-bains dont un étroit couloir la séparait, selon un plan d'appartement typique des années soixante.

Madame D s'empressa d'interroger le buraliste et la boulangère. Ni l'un ni l'autre n'ayant vu son époux, l'inquiétude de Madame D grimpa d'un cran.

Elle rentra chez elle pour s'assurer que Paul ne l'attendait pas devant la porte, mais toujours pas de Paul. Madame D alerta la gendarmerie, mais on lui répondit que dans le cas d'un adulte, rien n'était fait avant un délai de quarante-huit heures. En désespoir de cause, Madame D informa leur fils unique qui vivait et travaillait dans une autre région, puis elle appela l'un de ses neveux, enquêteur de police à Lyon. Ce dernier prit la mesure de l'étrangeté de cette disparition, et dans la journée, une brigade cynophile fut envoyée pour tenter de pister son oncle.

Il pleut ce jour, donc à l'extérieur le chien est inefficace. La trace de Paul est relevée dans la cage d'escalier, mais c'est logique puisque la veille au soir, Paul a emprunté les escaliers de cet immeuble pour se rendre à la réunion de copropriété et en revenir. Bien entendu, Paul vivant dans l'appartement, le chien y trouve partout sa trace, et il s'attarde dans le séjour où la veille au soir, après la réunion, Paul s'installa longuement dans son fauteuil pour regarder le film.


L'étrange, le chien le sentira dans le couloir, juste entre salle-de bains et chambre, espace étroit où le chien, poil hérissé, pris de panique aboya avant de s'en éloigner... On se souvient de ce qui semble avoir été le dernier acte de Paul : déposer son dentier dans la solution nettoyante, puis, semble-t'il, se diriger vers sa chambre.... sans jamais l'atteindre.

Toute l'énigme semble reposer en ce point, une ligne droite en fait qui ne dépasse pas un mètre quatre-vingt de long, largeur du couloir.

Aucune trace de Paul ne fut jamais retrouvée.

Aucune explication ne put jamais être donnée.

On sonda la rivière non loin mais à une certaine distance, et rien ne fut trouvé. De toute façon, Paul n'avait pas quitté l'appartement du troisième étage, fermé de l'intérieur, clé sur la serrure, tous volets et fenêtres fermés. Il avait bien disparu d'un coup de son appartement, tandis que son épouse dormait.


Cherchons des hypothèses raisonnables. Imaginons que Paul ait eu des ennemis, que certains aient pu s'introduire dans l'appartement. Le bruit aurait éveillé Madame D, et cela aurait généré un certain désordre sur le lieu de l'enlèvement, or, l'épouse s'est endormie en entendant le son du film que regardait son époux, et tout était en ordre, et puis souvenez-vous que Paul n'enlevait son dentier qu'au moment d'aller au lit, et que la porte était verrouillée de l'intérieur, clé engagée dans la serrure, donc un agresseur n'aurait pas pu fermer de l'intérieur. Imaginons le scénario de la dispute de couple ayant dégénéré, l'épouse tuant son mari d'une manière ou d'une autre. La femme de 70 ans mesure environ 1,55 m; le couple vit au troisième étage sans ascenseur et elle ne conduit pas. Comment se débarrasserait-elle du corps, et en un temps record en plus ?

Aucune trace de Paul ne fut jamais retrouvée.

On est bien ici devant une disparition entièrement irrationnelle, sans la moindre explication possible, un mystère qui le restera à jamais, Paul semblant avoir disparu en un point précis de son domicile, point où il se trouva à un moment où il semble que quelque chose ait chamboulé l'espace-temps tel que nous le concevons.

C'est à partir de ce mystère de la disparition de Paul, retraité que je connaissais, donc disparition tangible pour moi, que j'ai commencé à me poser de sérieuses questions relativement à la "réalité" qu'on nous inculque, et à ces disparitions inexpliquées.

A lire Mystérieuses Disparitions et Voyageurs du Temps, un gros livre qui se lit facilement et que vous apprécierez pas d'avoir dans votre bibliothèque; voir ci-contre la rubrique "Tous les livres de Marie Roca".

https://les-livres-de-marie-roca.cms.webnode.fr/tous-les-livres-de-marie-roca/

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Paranormal/Fantômes

J'ai vécu pas mal de faits paranormaux dont des manifestations fantomatiques.

Pour le vécu suivant, nous fûmes cinq témoins. Moi-même, mon époux, notre fillette qui avait quatre ans, mon père et ma mère.

En été 1986, nous avions  loué un gîte pour deux semaines d'été dans les Pyrénées Orientales.

Il y avait un petit bout de terrain avec table, chaise et barbecue devant la maison située dans le village. On accédait à une porte desservant deux gîtes, l'un au rez de chaussée à droite, loué par un jeune couple de vacanciers, l'autre à l'étage où se trouvait notre appartement composé d'une pièce à vivre, de deux chambres et des installations sanitaires. Nous avions une porte d'entrée à gauche au rez-de chaussée, et une fois cette porte franchie, nous avions un escalier carrelé nous faisant entrer dans l'appartement, coquet, tout neuf.

Face à l'entrée desservant les deux appartements se trouvait une porte desservant peut-être un local technique, mais je dois bien avouer que cette porte me glaçait le sang. Aussi, à peine franchie cette entrée commune, je me précipitais vers la porte menant à notre logement pour ne pas m'attarder en cet endroit. Ma mère faisait de même.

Les phénomènes commencèrent dès la première nuit, mais aucun de nous n'en parla durant tout le séjour. Une fois en voiture sur le chemin du retour, ma mère aborda la question, alors ce fut un soulagement pour chacun de corroborer son témoignage.

A deux heures du matin, on entendait d'abord trois coups tapés sur du métal, et c'était très fort, puis on entendait un pas lourd qui montait un escalier de bois qui craquait.

L'escalier avait sans doute été en bois jadis lorsque l'appartement était une grange, mais désormais il était en béton recouvert de carrelage. Le bruit de l'escalier de bois venait bien pourtant de l'endroit même où se situait l'escalier moderne que nous empruntions pour nous trouver dans l'appartement.

Ensuite, le pas qui semblait boiter faisait craquer un plancher de bois qui n'existait plus, puisqu'une dalle séparait désormais le rez-de-chaussée de l'étage, et tout ce premier niveau était carrelé.

L'étape suivante était tout aussi surprenante, puisqu'on entendait une chaise être tirée sur le plancher, et le phénomène auditif s'arrêtait là.

Les trois coups métalliques semblaient provenir du mur entre les deux chambres, d'une part celle que mon époux, moi et notre fille nous occupions, et d'autre part, celle occupée par mes parents. Or, juste en-dessous de ces chambres se situait ce local face à l'entrée commune qui me faisait dresser les cheveux sur la tête et me laissait un grand froid. La porte en était métallique.

Nous avons vécu tout cela à l'identique durant quinze nuits. De quoi être terrorisés.

Une nuit, ma mère se leva pour aller aux toilettes, mais c'était l'heure du fantôme, et elle vit une boule de lumière blanche monter l'escalier. Elle se précipita dans sa chambre et se cacha sous ses draps.

Le scénario qui se dégage me semble être le suivant :

Pour la partie qui commence avec le pas montant l'escalier de bois, en se souvenant que cet escalier comme le plancher de bois existaient du temps où le lieu était une grange, on a un homme qui a le pas lourd d'un désespéré, qui boîte un peu, qui monte dans sa grange, tire une chaise sans doute pour monter dessus et se pendre à une poutre. Les poutres étaient désormais invisibles car un plafond avait été fait.

Pour la partie trois coups frappés sur du métal, coups forts qui résonnaient dans le mur, le local technique effrayant juste au-dessous était muni d'une porte métallique. Ce local faisait partie d'une ancienne cave à vin semble-t'il, en ce pays de vignerons. J'émets deux hypothèses :

1) Le fantôme qu'on entend monter l'escalier se signale ainsi à notre attention. Je trouve que cela ne colle pas avec le fait que l'homme qui monte l'escalier de bois est désespéré au point sans doute de se pendre, à peu près au-dessus de la table où nous mangions.

2) Avec trente-cinq années de recul, je pense qu'il y avait un autre fantôme, à savoir celui d'une personne assassinée, peut-être à coup de barre de fer dans cette partie qui constituait désormais le local technique. Il est probable que cette personne ait été assassinée par l'homme qui se suicida dans la foulée.

S'il y avait antérieurement une cave à vin avec une partie de plein-pied, Les deux hommes, proches ou rivaux se seraient disputés et cela aurait très mal tourné.

On parle de mémoire des lieux, et en ce cas, on peut y songer. Toutefois, la boule blanche montant l'escalier indique un fantôme actif une conscience toujours là et qui pourrait interagir.

A une réflexion qu'ils firent, je pense que le jeune couple qui avait loué le gîte du rez-de-chaussée fut aussi témoin de phénomènes paranormaux.



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Tragique rencontre avec un bigfoot

Histoire de Bauman (1892)

Cette histoire fut rapportée dans l'un des livres de Teddy Roosevelt ( The Wilderness Hunter, 1893). Elle advint cependant bien des années auparavant. Bauman était alors un jeune homme. Lui et un de ses amis trappaient le castor sur la rivière Wisdom. Étant donné que la trappe se faisait mauvaise, ils voulurent remonter la rivière dans une région plus éloignée où paraît-il, il y avait beaucoup de castors. Cette région avait pourtant une mauvaise réputation car un chasseur solitaire qui s'y était aventuré l'année auparavant avait été tué, sans doute, par une bête sauvage. Cependant Bauman et son ami ne se laissèrent pas impressionner et ils se rendirent sur place. Un jour, alors qu'ils revenaient du trappage, ils découvrirent que leur campement avait été visité lors de leur absence sans doute par un ours. Les traces étaient bien distinctes au sol mais ils n'y firent pas attention. Plus tard, ils examinèrent ces traces et s'aperçurent que le pilleur marchait debout.


Une nuit, Bauman fut réveillé par du tapage à l'extérieur de leur abri. Une très forte odeur d'animal s'imposa à leurs narines et il  aperçut à l'entrée de l'abri la silhouette d'un grand corps. Il prit son fusil et tira en direction de l'ombre. Il manqua sans doute son coup car il entendit presque immédiatement un bruit de branches brisées et écrasées. La chose s'enfuit dans la forêt noire. La nuit suivante, les hommes montèrent la garde à tour de rôle près du feu et ils furent très mal à l'aise en entendant des bruits de branches brisées ainsi qu'un long hurlement particulièrement sinistre. Le matin venu, les deux hommes décidèrent d'abandonner leur camp.

Bauman alla récupérer les derniers pièges de castor tandis que son ami resta au camp pour emballer le matériel. Bauman trouva deux castors pris dans les pièges et il lui fallut un certain temps pour les relever. Le soleil était déjà très bas lorsque Bauman revint dans la clairière près de l'abri et appela son ami. Pas de réponse. Le feu qu'il avait allumé avait encore quelques volutes de fumées. Bauman fit quelques pas et trébucha sur le corps de son ami. Horrifié, il se précipita et s'aperçut que le corps était encore chaud. On voyait à sa gorge l'empreinte de 4 grands crocs. Le pauvre en attendant Bauman avait tourné le dos à la forêt, face au feu et il fut tué par cette créature. Bauman croyant avoir affaire à une créature démoniaque abandonna tout sauf son fusil. Il descendit en hâte jusqu'à la clairière où il trouva leurs poneys qui broutaient. Il les libéra et s'enfuit sur l'un d'eux dans la nuit.

Sources : The Bigfoot Encounters et LES PHÉNOMÈNES INEXPLIQUÉS, Sélection du Reader Digest, 1982.

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