Synchronicité : La vipère


La vipère

  • Par une journée ensoleillée d'automne, mon époux, mon frère et ma belle-sœur, nous nous promenions sur une route de campagne, dans un village lié à l'Histoire de France. Les deux hommes marchent devant, et ma belle-sœur et moi nous discutons, et j'en viens à lui relater comment étant une petite-fille, j'affolais tout le monde, qu'il s'agisse de mon père au jardin, des religieuses en aérium, parce que j'avais la manie de jouer avec vipères et serpents, souvent des reptiles venimeux et non pas des orvets ou couleuvres. Je précise que jamais je ne me fis piquer, mais que je ne comprenais pas que ça affole les adultes. Qu'à huit ans, j'avais toutefois sous la pression, cessé de jouer avec les reptiles.
  • Je viens juste de prononcer ces paroles, et ma belle-sœur crie : « Attention » et se fige en désignant mes pieds. Juste devant moi, et je suis en nu-pieds d'été, se trouve une petite vipère relevant d'un genre dont la morsure est mortelle. La petite bête profite de la chaleur du bitume. Mon époux et mon frère ont peur et hurlent à leur tour, et moi, placide :
  • - Ne vous affolez pas ; je ne risque rien.
  • Ils me conjurent de m'écarter. Le temps de hausser les épaules, je fais sans me précipiter, juste l'écart pour contourner la vipère, et je dis à ma belle-sœur :
  • - Tu viens d'avoir l'illustration de ce que je te disais. Je sais ne rien risquer avec les reptiles, mais ça affole tout le monde.


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