C'est un article avec images

23/05/2022

Fantôme de sa sœur, morte avant sa naissance

Ci-dessus vrai cliché montrant le fantôme silhouette d'une femme en robe longue descendant les marches de cet escalier ancien.

Violette est née en 1985. Fille unique, elle eut cependant une sœur, décédée trois ans avant sa naissance, à l'âge de cinq ans d'une maladie congénitale.

Laissons la parole à Violette :

" Toute ma vie, je fus choyée par mes parents. Je n'ai jamais ignoré avoir eu une sœur aînée décédée à l'âge de cinq ans, trois ans avant ma propre naissance. Des portraits de ma sœur Valentine se trouvaient dans le séjour, et mes parents ont toujours répondu à toutes mes questions à son sujet.

Les faits commencèrent lorsque j'eus neuf ans, en 1994.

Un jour, je jouais dans ma chambre, lorsque je vis ma poupée préférée bouger toute seule sur mon lit. Elle fut à deux reprises, légèrement déplacée sur mon lit. Je n'étais pas une enfant peureuse, donc je n'ai pas crié, juste observé, puis je suis revenue à mon occupation du moment.

La nuit suivante, j'ai rêvé qu'on me transportait à l'hôpital car j'avais très mal et puis, allongée sur le lit d’hôpital, je vis de grandes lumières s'approcher et qui devenaient des visages bienveillants.

Je me suis éveillée en sueur.

La lumière de la lampe de chevet s'éclaira seule, sans que je n'ai actionné l'interrupteur, et c'est là que je vis devant moi, une jeune fille, plus brune que moi mais me ressemblant, et elle me sourit, puis elle disparut.

Là encore, j'ai gardé pour moi ce vécu. J'évaluai à quatorze ou quinze ans l'âge que semblait avoir cette jeune fille.

Je dois avouer que la nuit suivante, je retardai au maximum l'heure du coucher, et une fois au lit, je n'éteignis pas ma lampe. Je dormis paisiblement, et il en fut ainsi des nuits suivantes pendant deux semaines. Toutefois, parce que cela me rassurait, je pris l'habitude de laisser éclairée ma lampe de chevet toute la nuit. Ma mère s'en inquiéta, et je lui dis que j'avais fait des cauchemars, alors cela me rassurait.

 Une nuit, alors que l'endormissement allait me gagner, je ressentis une douce présence et j'ouvris les yeux et cette fois, la jeune fille était plus proche de moi, au pied de mon lit, mais elle était accompagnée d'un jeune homme vêtu de bleu. Il semblait avoir dix-sept ou dix-huit ans, les cheveux châtains ondulés et les yeux bleus, et je notai qu'il avait une forte ressemblance avec mon père. Cette fois la jeune fille parla :

- Je suis Valentin, ta sœur, et voici notre frère Edouard. Nous avons été à tes côtés depuis ta naissance, et nous serons avec toi chaque fois que tu penseras à nous, petite sœur.

La vision de Valentine et Edouard s'estompa et disparut. J'eus la tentation d'aller réveiller ma mère, mais je n'en fis rien. Je pris un livre, et je m'interdis de me rendormir. Si j'avais entendu parler de Valentine, personne ne m'avait jamais parlé d'Edouard. Jamais mes parents ne parlaient de ce frère lui aussi décédé, et il n'y en avait aucun portrait à la maison.

Nous étions un dimanche, et chaque dimanche, je faisais la grasse matinée, mais cette fois, je me levai en même temps que mes parents, et tout de suite, je demandai à ma mère de me rejoindre dans ma chambre car je devais lui parler. Je vis sa mine inquiète, et elle me demanda si j'étais souffrante. Elle s'assit sur le lit auprès de moi, alors avec précautions, je lui narrai ces deux apparitions t ma mère éclata en sanglots, puis elle me dit que j'avais bien eu un frère Édouard, mais en fait, il n'était pas né. Enceinte de six mois, ma mère avait eu un accident de voiture qui tua l'enfant qu'elle portait. Le fœtus n'eut pas de sépulture, mais elle avait toujours su que c'était un garçon et elle lui avait choisi ce prénom, Edouard. Elle n'avait choisi que de la layette bleue, persuadée de ne pas se tromper. Elle en parla à mon père, et ce dernier prit une décision. Mes parents n'étaient pas pratiquants, mais ils firent dirent une messe pour Valentine et une pour Edouard.

Plus jamais je n'eus d'apparition, mais toute ma vie j'ai ressenti une protection, alors était-ce toujours celle de mon frère et de ma sœur ?"


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