Les fantômes du gîte rural

08/06/2022

Paranormal/Fantômes



Ci-dessus, la caméra de surveillance a capté un fantôme dans le couloir de cet hôpital.

Le fantôme du gîte rural
J'ai vécu pas mal de faits paranormaux dont des manifestations fantomatiques.

Pour le vécu suivant, nous fûmes cinq témoins. Moi-même, mon époux, notre fillette qui avait quatre ans, mon père et ma mère.

En été 1986, nous avions loué un gîte pour deux semaines d'été dans les Pyrénées Orientales.

Il y avait un petit bout de terrain avec table, chaise et barbecue devant la maison située dans le village. On accédait à une porte desservant deux gîtes, l'un au rez de chaussée à droite, loué par un jeune couple de vacanciers, l'autre à l'étage où se trouvait notre appartement composé d'une pièce à vivre, de deux chambres et des installations sanitaires. Nous avions une porte d'entrée à gauche au rez-de chaussée, et une fois cette porte franchie, nous avions un escalier carrelé nous faisant entrer dans l'appartement, coquet, tout neuf.

Face à l'entrée desservant les deux appartements se trouvait une porte desservant peut-être un local technique, mais je dois bien avouer que cette porte me glaçait le sang. Aussi, à peine franchie cette entrée commune, je me précipitais vers la porte menant à notre logement pour ne pas m'attarder en cet endroit. Ma mère faisait de même.

Les phénomènes commencèrent dès la première nuit, mais aucun de nous n'en parla durant tout le séjour. Une fois en voiture sur le chemin du retour, ma mère aborda la question, alors ce fut un soulagement pour chacun de corroborer son témoignage.

A deux heures du matin, on entendait d'abord trois coups tapés sur du métal, et c'était très fort, puis on entendait un pas lourd qui montait un escalier de bois qui craquait.

L'escalier avait sans doute été en bois jadis lorsque l'appartement était une grange, mais désormais il était en béton recouvert de carrelage. Le bruit de l'escalier de bois venait bien pourtant de l'endroit même où se situait l'escalier moderne que nous empruntions pour nous trouver dans l'appartement.

Ensuite, le pas qui semblait boiter faisait craquer un plancher de bois qui n'existait plus, puisqu'une dalle séparait désormais le rez-de-chaussée de l'étage, et tout ce premier niveau était carrelé.

L'étape suivante était tout aussi surprenante, puisqu'on entendait une chaise être tirée sur le plancher, et le phénomène auditif s'arrêtait là.

Les trois coups métalliques semblaient provenir du mur entre les deux chambres, d'une part celle que mon époux, moi et notre fille nous occupions, et d'autre part, celle occupée par mes parents. Or, juste en-dessous de ces chambres se situait ce local face à l'entrée commune qui me faisait dresser les cheveux sur la tête et me laissait un grand froid. La porte en était métallique.

Nous avons vécu tout cela à l'identique durant quinze nuits. De quoi être terrorisés.

Une nuit, ma mère se leva pour aller aux toilettes, mais c'était l'heure du fantôme, et elle vit une boule de lumière blanche monter l'escalier. Elle se précipita dans sa chambre et se cacha sous ses draps.

Le scénario qui se dégage me semble être le suivant :

Pour la partie qui commence avec le pas montant l'escalier de bois, en se souvenant que cet escalier comme le plancher de bois existaient du temps où le lieu était une grange, on a un homme qui a le pas lourd d'un désespéré, qui boîte un peu, qui monte dans sa grange, tire une chaise sans doute pour monter dessus et se pendre à une poutre. Les poutres étaient désormais invisibles car un plafond avait été fait.

Pour la partie trois coups frappés sur du métal, coups forts qui résonnaient dans le mur, le local technique effrayant juste au-dessous était muni d'une porte métallique. Ce local faisait partie d'une ancienne cave à vin semble-t'il, en ce pays de vignerons. J'émets deux hypothèses :

1) Le fantôme qu'on entend monter l'escalier se signale ainsi à notre attention. Je trouve que cela ne colle pas avec le fait que l'homme qui monte l'escalier de bois est désespéré au point sans doute de se pendre, à peu près au-dessus de la table où nous mangions.

2) Avec trente-cinq années de recul, je pense qu'il y avait un autre fantôme, à savoir celui d'une personne assassinée, peut-être à coup de barre de fer dans cette partie qui constituait désormais le local technique. Il est probable que cette personne ait été assassinée par l'homme qui se suicida dans la foulée.

S'il y avait antérieurement une cave à vin avec une partie de plein-pied, Les deux hommes, proches ou rivaux se seraient disputés et cela aurait très mal tourné.

On parle de mémoire des lieux, et en ce cas, on peut y songer. Toutefois, la boule blanche montant l'escalier indique un fantôme actif une conscience toujours là et qui pourrait interagir.

A une réflexion qu'ils firent, je pense que le jeune couple qui avait loué le gîte du rez-de-chaussée fut aussi témoin de phénomènes paranormaux.



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