Les Gaulois furent de géniaux inventeurs

07/06/2022

Les Gaulois furent de géniaux inventeurs

Dernière mise à jour : il y a 6 jours

En tous domaines, le peuple gaulois fut le plus génial inventeur de son temps.

1 Agriculture

Que voyez-vous ? Une moissonneuse gauloise ! Représentée sur des gravures et sculptures gauloises, comme ici, les vestiges de plusieurs exemplaires en furent découverts.

Les gaulois avaient donc inventé le principe mécanique de rotation-coupe ! La traction en était animale, de deux façons, soit tractée soit poussée.

Dans ces deux cas, il faut deux personnes pour moissonner, l'une devant tenir les brabants et faite avancer l'animal.


Par ailleurs, la production agricole céréalière des gaulois fut jusqu'à cent fois supérieure à celle du Moyen-âge, du fait qu'ils pratiquaient assolement et jachère, deux pratiques permettant aux sols de se régénérer en substances nutritives. Les gaulois, en bons observateurs furent sans doute les premiers techniciens du sol, les premiers ingénieurs agricoles.

Pourquoi cette supériorité agricole gauloise sur les grecs et romains ?

Chez les romains et grecs, les esclaves étaient chargés de l'agriculture. Eux-mêmes propriétés de leur maître, qu'avaient-ils à faire des intérêts de ce dernier ?

En Gaule, que je préfère nommer Keltia ou Keltie les agriculteurs étaient des hommes libres , et bien souvent en même temps artisans . Imaginez un forgeron qui est en même temps agriculteur . A partir de sa connaissance technique des métaux , dans son propre intérêt de travailleur de la terre , il peut se demander comment se faciliter la tache et concevoir ce principe de rotation coupe.

Il y a quelques années dans les pays soviétiques, et je parle selon le témoignage d'un Bulgare, l'agriculture étant collectivisée sous forme de kolkhozes, les ouvriers agricoles salariés arrivaient en bus à telle heure et en repartaient de même à telle heure, ce que l'orage menace les récoltes ou non. Les récoltes pouvaient donc être perdues. Il en fut sans doute de même chez les civilisations utilisant des esclaves pour leur agriculture. Chez nous, avec l'indépendance des agriculteurs, ces derniers ne comptent pas leurs heures, et si l'orage menace, ils s'empressent de rentrer les moissons. Il en fut de même de nos ancêtres gaulois, mais avec la conquête romaine, les agriculteurs ne furent plus que des esclaves qui ne voyaient plus d'intérêt personnel dans leur labeur forcé, et maints savoirs, dont celui de la moissonneuse se perdirent.


Autres inventions gauloises dans le domaine agricole :

Le soc d'araire - Le soc est l'embout métallique de l'araire tiré par des bœufs, il permet de labourer les champs plus rapidement et d'étendre les surfaces cultivées. Il ne retourne pas le sol mais ouvre une simple raie symétrique pour y planter la semence.

La faux - Formée d'une longue lame effilée et d'un manche en bois, elle permet aux Gaulois d'augmenter sa productivité en coupant plus de fourrages pour leur bétail et de développer l'élevage. La plus ancienne faux a été découverte dans le Loiret et date du IIIe siècle avant notre ère.

La serpe - C'est un outil agricole au tranchant courbe, utilisé pour la taille et la coupe du petit bois. Munie d'un manche court, la lame recourbée permet de rassembler une botte de paille pour la trancher ou la tailler.

Invention toujours utilisée à notre époque pour le stockage : le tonneau. Le tonneau - Alors que les Grecs et les Romains transportent leurs produits dans de fragiles amphores en terre cuite, les Gaulois fabriquent déjà des tonneaux en bois de châtaignier cerclés de fer, bien plus fiable pour garantir la conservation et le transport du vin. Cette connaissance trouva une utilisation élargie à l'hygiène, car de là naquit le cuveau de bois longtemps utilisé comme baignoire. (voir plus loin).

Les Gaulois utilisent la marne et la chaux pour fertiliser les terres.

Ils savent créer diverses sortes de chars, charriots et les roues différentes qui vont avec, selon l'usage qu'on veut en faire. Au début du vingtième siècle lorsque le cheval restait le mode de transport le plus usité, les charrons, fabricants de roues de char mettaient un point d'honneur à accomplir leur travail selon l'art transmis depuis les gaulois. Il ne fallait pas moins de trois espèces différentes de bois coupés à la bonne lune et séché comme il se doit pour fabriquer une belle roue à rayons et moyeux.

Grâce aux tonneaux, mais aussi aux "maies" grands coffres de bois très hermétiques à usage alimentaire, et au sel récolté en grande quantité, les gaulois savent conserver les viandes et en particulier les viandes de porc dont les charcuteries plaisent énormément aux riches romains qui les importent. De même, le sel leur permet de fabriquer toutes sortes de fromages et de les conserver, alors que romains et grecs ne disposent que de peu de sortes de fromages.

Le lin est partout cultivé, finement travaillé et permet d'obtenir de confortables vêtements, mais aussi des décors muraux tissés comme des tapisseries. Les belles pièces de lin gauloises sont aussi exportées à Rome. Le savoir-faire des gauloises leur permet de tisser des motifs.

2 Hygiène, santé,médecine

Encore un domaine où à l'évidence, les gaulois étaient très supérieurs aux civilisations grecques et latines.

Pour se laver, le romain de toutes conditions allait aux thermes. Se laver chez soi n'était pas vraiment dans les mœurs latines. On utilisait la sudation, puis on se faisait étriller comme on le fait avec de la paille pour un cheval, par un esclave usant d'une pièce ponce ! Ensuite, on se trempait dans un bain froid pour rincer. On finissait éventuellement par un massage si on était un homme, l'option n'existant pas pour les dames...

On ne peut pas dire qu'il s'agissait là d'une méthode douce ! Quid de la peau des femmes ? Les romains aimaient les écorchées ! Peut-être cet étrillage avait-il au moins la vertu de vous faire circuler le sang...

Si le besoin d'aller aux toilettes vous prenait durant votre passage aux thermes, différents sièges constitués par des trous étaient alignés les uns à côté des autres, et lorsque vous aviez fini, il fallait bien vous nettoyer le derrière, et là encore un esclave était dédié à cette noble tache, et il pourvoyait à son office à l'aide d'une éponge montée sur un bâton... Il passait ainsi d'un derrière à l'autre...

Chez les gaulois , il n'y avait pas de thermes , car pas d'esclaves, sauf mensonge de César . L'hygiène se pratiquait à la maison et dans chaque maison ; on se lavait dans un baquet de bois, et tenez-vous bien, on ne s'étrillait pas ! On utilisait la douceur d'une invention gauloise : le savon.

Depuis quelques années, on nous bassine avec le savon d'Alep, mais les gaulois ont inventé le savon il y a de cela peut-être 2500 ans.

Il existait diverses sortes de savons; d'une part ceux les plus grossiers et contenant des cendres de bois pour laver le linge. D'autre part, ceux destinés à l'hygiène corporelle, bien plus doux, souvent aromatisés avec des essences florales dont le chèvrefeuille. Le savon le plus doux était utilisé pour le shampoing.

On utilisait toutes sortes d'onguents pour l'hydratation de la peau, la cicatrisation ou encore l'acné juvénile.

Les femmes se fabriquaient aussi des artifices de maquillage.

Dans le domaine médical, il faut croire que les gaulois étaient en très bonne santé avant la conquête.

Les nécropoles gauloises de l'époque libre ont montré que la plupart des hommes avaient une longévité de 85 ans environ, entre 82 et 83 ans pour beaucoup de femmes, ce qui est quasiment le double de la moyenne des romains ou des grecs de l'époque. La plupart des défunts partaient avec toutes leurs dents en parfait état ! Il devait y avoir d'une part une excellente alimentation, d'autre part une bonne hygiène dentaire. On pense que des pâtes dentifrices étaient fabriquées à base de noisettes réduites en poudre, sans doute mêlée à une base de type onguent.

Les druides soignaient avec les plantes et s'adjoignaient le concours de femmes pour en faire la récolte et le séchage, voire la mise en œuvre. Ils savaient opérer aussi et en particulier l'appendicite, ou encore la cataracte, mais en ce dernier cas, ils préféraient soigner, et c'est encore à la portée de tous, et voici comment faire :

Guérir sa cataracte par le miel de châtaignier.

Adoptez cette méthode ancestrale plutôt que de se faire opérer avec tous les aléas d'une anesthésie et aussi du fait que désormais on vous retire un organe naturel, le cristallin sans lequel vous devenez aveugle pour vous le remplacer par un implant technologique à changer par une nouvelle opération au bout de quelque temps ! C'est simple, une bonne goutte de miel de châtaignier bio sur le bout du doigt, vous écartez la paupière inférieure et vous mettez le miel sous cette paupière; cela pique, rien de grave, vous massez la paupière fermée puis vous ouvrez l'œil et vous faîtes pareil de l'autre côté. Rapidement, vous constaterez que non seulement vous gagnez vite en vision, mais encore votre blanc d'œil redevient très blanc et brillant, votre regard rajeunit. Je l'ai fait pour mes deux yeux et mon ophtalmo du CHU n'en revenait pas.

Vésicule : de bonnes noisettes bio en quantité, et votre douleur vésiculaire est vaincue. Cela aussi je l'ai fait.

Cystite, problèmes urinaires : encore une chose que j'ai testée. Vous achetez du pur jus de canneberge, ou cranberries en anglais, sans sucre ni rien d'ajouté, et pour cela il faut le prendre en magasin bio. C'est très acide, mais au bout de trois grands verres vous constatez l'amélioration, et vous continuez pendant quelques jours. C'est souverain.

Le miel est un grand cicatrisant très utilisé en tant que tel par les gaulois. Il me revient en mémoire l'histoire de cette jeune cavalière dont la jument s'ouvrit le flanc en chutant le long d'un pont de fer. Le vétérinaire allait euthanasier la jument, mais Laurence s'y opposa et se souvenant des soins que faisaient les gaulois, elle appliqua des cataplasmes de miel, et tous les tissus cautérisèrent. Un an plus tard, la jeune jument poulina.

Ci-dessous : instruments chirurgicaux gaulois trouvés dans une tombe.


A München-Obermenzing en Bavière, fut découvert une tombe du IIIème/IIème siècle avant J.-C., Contenant les armes d'un guerrier qui était aussi chirurgien. Trois instruments de chirurgie en fer furent découverts, un scie à trépanation, un crochet à bout arrondi, et une poignée à usage indéterminé.

-La poignée fait partie de l'ensemble, et doit donc être aussi un instrument de chirurgie. Mais son usage n'est à ce jour pas déterminé.

-Le crochet à bout arrondi avec un anneau de préhension. Celui-ci peut servir pour des opérations sur n'importe quelles parties du corps, mais peut aussi servir à protéger les méninges, lors d'une trépanation. Celui-ci est très ressemblant à ceux qui étaient encore utilisés au début du XXème siècle.

Les gaulois n'attendirent pas du tout l'arrivée de romains pour connaître et faire usage des sources thermales, et ils identifiaient pour chaque source, le type d'affections pour lesquelles elles étaient favorables. Une pratique de remerciement à la source existait. On déposait en remerciements des ex-voto de bois représentant la partie du corps guérie ou soulagée.


Ci-dessus un buste féminin trouvé dans une source guérisseuse en Auvergne. Il est possible que la guérison ait concerné les yeux et que la femme qui demandait cette guérison de sa vue ait été de rang élevé, compte-tenu du torque représenté.


Dépôt d'ex-votos gaulois à la source des Roches à Chamalières.


3 Confort.

Les romains dormaient sur de durs matelas de paille nommés paillasses, mais lorsqu'ils découvrirent le matelas inventé par les gaulois , rembourré de laine cardée, ils découvrirent le confort et devinrent sans doute moins "barbares" !

Nos vêtements modernes ne découlent certes pas des inconfortables toges romaines, et des minijupes des légionnaires qui avaient les cuisses glacées à l'air en plein hiver, mais bien des vêtements gaulois. Ce sont les inventeurs du pantalon confortable que nous portons. Le pantalon gaulois était nommé braies.

4 Armement

Inventeurs de la cotte de mailles longtemps restée un must en matière de protection contre les coups d'épée, les gaulois surent innover en ce domaine comme en tout autre.

On note la solidité de confection et la qualité extraordinaire de forge de ces armes gauloises, lesquelles conservent une belle épaisseur de métal après deux milles années passées sous terre. En comparaison, les découvertes d'épées romaines en état comparable sont quasi nulles.

Ci-dessous, épée gauloise et son fourreau.


Les gaulois ont inventé les premiers couteaux repliables, canifs. Toujours le sens pratique !

On joint l'utile à l'agréable en façonnant un manche sculpté en os.

Le travail des métaux pour forger des épées solides et pratiques s'effectue souvent en repliant la lame plusieurs fois pour plus de solidité. Ces épées étaient si solides qu'elles ne sont guère dégradées après avoir passé deux milles ans, enfouies sous terre.



Au risque de décevoir, les casques gaulois n'ont pas de cornes à la façon des Goths ni d'ailes à la manière d'Astérix. Ils ressemblent parfois assez à ceux des Allemands de la première guerre mondiale. Là encore, comment ne pas souligner la qualité du travail des forgerons et la connaissance des métaux des gaulois, lorsqu'on voit l'état de conservation de ces casques ?

Ci-dessous un casque somptueux plaqué de feuilles d'or trouvé à Amfreville. Un magnifique travail d'orfèvre. Une fois de plus, pour que cet objet se soit si bien conservé dans une tombe, durant deux milles ans, il faut que le savoir-faire des artisans qui l'ont façonné et décoré ait été exceptionnel.

Les lances, mais aussi l'archerie, quoique déclinante à la période de l'invasion romaine font aussi partie de l'armement gaulois. Enfin, le javelot tient son nom du gaulois : gabalactos.

Dans le roman L'Aigle Arverne de Marie Roca, je vous invite à découvrir entre autres, ce que fut l'archerie gauloise, considérée comme un art sacré pour ses meilleurs praticiens.


5 Art et sens pratique, stylisation

L'art gaulois présente deux particularités :

1 C'est surtout un art appliqué aux objets pratiques : sur de la vaisselle d'argile ou d'argent, des cuirs, des armes et fourreaux d'épées.


Gobelet d'argent gaulois, magnifiquement ciselé avec Lugos le corbeau. Encore un objet magnifiquement façonné et magnifiquement conservé.

Sanglier de bronze stylisé et superbement conservé !

Lors des invasions vikings ces derniers emportèrent en butin un beau chaudron gaulois désormais connu sous le nom de chaudron de Gundestrup sur lequel on identifie plusieurs divinités celtes :


2 La stylisation est très utilisée

Les bijoux étaient très beaux et souvent en or, comme les torques, l'ambre et les émaux étaient utilisés, mais plus rarement les pierres précieuses.


Le magnifique torque d'or de la princesse ou druidesse de Vix. Ce bijou orne la couverture du roman celte de Marie Roca : Arianrhod : Le souffle du chêne.

Les mines d'or en Gaule : La vraie raison de la guerre !

Si les gaulois travaillaient l'or avec autant d'art et de subtilité, c'est qu'il y avait en Gaule, plus de 4500 mines d'or à ciel ouvert ! D'où la convoitise de Rome, et c'est bien là le vrai motif de la conquête de la Gaule. Preuve : avant la conquête de la Gaule, les gaulois ont depuis longtemps des pièces d'or, mais il 'y avait aucun sesterce d'or à Rome. C'est seulement après la conquête de la Gaule qu'on voit apparaître des sesterces d'or !


6 Les gaulois écrivaient !

On nous fit longtemps croire que nos ancêtres gaulois ne connaissaient pas l'écriture et c'est totalement faux. On peut même dire qu'ils écrivaient beaucoup. Ainsi, sur des objets du quotidien, les artisans indiquaient le nom du propriétaire, ou une formule humoristique, et souvent signait son ouvrage.


Ci-dessous, inscription du Mont-Auxois, Alisia.

Ci-dessus : inscription sur pierre à Nimes.

Ci-dessus, un potier gaulois a élégamment noté ses comptes d'enfournement sur une assiette d'argile de sa fabrication. Ce magnifique exemple d'un savoir d'écriture répandu jusque chez les artisans gaulois fut découvert sur le site de La Gauffesenque.

A noter que les gaulois utilisaient diverses écritures : Latine, grecque, étrusque. Ils étaient donc savants.

Si même des artisans, graveurs, sculpteurs sur pierre, mais aussi potiers utilisaient l'écriture, alors l'écriture était en Gaule bien plus largement répandue qu'elle ne le fut entre la révolution française et l'instauration de l'école publique obligatoire et gratuite sous la 3ème république !

Ajoutons les oghams, des signes utilisés uniquement par les druides et qui semblent dériver des runes nordiques.

7 : instruments de musique

Marie Roca incita un ami C, musicologue de son état à reconstituer des instruments de musique gauloise.

Bien entendu, les gaulois aimaient faire la fête et avaient de vrais orchestres pour danser, et donc de multiples instruments en tous genres.

Ci-dessus, une harpe très particulière, de grande taille avec des cordes sonnant par résonance. La caisse de résonance se situe dur le socle.

Ci-dessous des flûtes de bois ou d'argent; détails de sculptures sur le bois des flûtes. Les flûtes sont réalisées dans du bois de sureau, et uniquement selon les méthodes anciennes de perce, sans utilisation d'outils modernes.

Ci-dessous, on remarque que la perforation de chaque trou est réalisée au fer rouge dans un seul morceau de chêne.

les flûtes de pan ci-dessus sont conformes à celles retrouvées dans des puits, comme à Alisia (dite Alésia selon déformation latine). Elles ne sont pas constituées d'un assemblage de bouts de roseaux, mais creusées dans un seul morceau de chêne.

Je vous invite à lire sans tarder les deux romans gaulois de la saga gauloise rédigée à partir du souvenir très précis d'une vie de druide gauloise.

Voir ci-contre, rubrique :

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Les deux romans de cette saga sont à découvrir dans la rubrique du menu de gauche intitulée :

Tous les livres de Marie Roca .

Voir les titres Arianrhod et : L'Aigle Arverne.

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